Les balcons de Taurinya
Taurinya est une commune située sur le versant nord du Canigou. Le village, auquel on accède facilement depuis Prades en passant par Codalet et Saint-Michel-de-Cuixà, se trouve au nord du territoire, qui s'élève vers le sud en une bande étroite allant jusqu'au pic du Canigou (2784 mètres), limite entre Taurinya et Vernet-les-Bains.
Outre le pic du Canigou, d'autres sommets élevés se trouvent sur la commune : à l'ouest le pic Joffre (2362 mètres), limite entre Vernet, Fillols et Taurinya ; au sud la crête du Barbet (2712 mètres) ; à l'est le ras des Cortalets, la Socarrada, le roc Mosquit, avec des hauteurs avoisinant ou dépassant les 2000 mètres. Le territoire est très boisé, en particulier avec le Bosc Negre et la forêt de Balaig. Il est presque entièrement traversé par la Lliterà, rivière qui se jette dans la Tet à proximité de Prades.
Fréquenté dès l'époque romaine (vestiges au lieu-dit Les Colomines), le village voit ensuite son histoire liée à celle de l'abbaye de Cuixà, qui en possèdera la seigneurie jusqu'à la Révolution. Les premiers textes connus évoquent déjà des biens appartenant à cette abbaye, qui s'appelait alors Saint-André d'Eixalada.
L'une des ressources principales de Taurinya a toujours été les mines de fer, déjà évoquées dans un texte de 1280 qui parle d'un menerio in terminis de Cortz, autrement dit une mine à Corts, ancien village situé au nord-ouest de la commune, qui conserve une intéressante église romane fortifiée. Le fer a été exploité jusqu'au milieu du XXe siècle, au gisement de Fillols-Taurinya. Pour l'anecdote, on précisera qu'on a même exploité à Taurinya des filons aurifères, l'un d'entre eux étant d'ailleurs mentionné sur les cartes IGN : le Mener de l'Or, au sud du chalet des Cortalets. Autre élément important dans l'histoire de Taurinya : l'élevage, avec de nombreux troupeaux venant en estive sur les pentes du Canigou.
La population, au XIXe siècle, était supérieure à 400 habitants, avec un maximum de 595 habitants en 1881. Depuis, en raison notamment de l'abandon progressif des mines de fer, les chiffres ont baissé, atteignant un minimum de 215 habitants en 1982. Les derniers chiffres connus montrent que, depuis, la situation s'est arrangée quelque peu par l'apport de nouveaux résidents (310 habitants en 1999).
(cf. http://jeantosti.com/villages/taurinya.htm)
Corinne et Hélène ne semblent pas convaincues par celles proposées par Marcel, Eliane et Hélène (bis) adhèrent complètement